L’hypertension gestationnelle est un problème qui concerne 5 à 10 % des grossesses et constitue une des causes majeures de mortalité et de morbidité maternelles et fœtales dans le monde.
En Belgique, c’est l’admission dans une unité prénatale d’observation – avant le retour à la maison sous surveillance médicale ou le déclenchement précoce dans les cas les plus graves – qui constitue la réponse habituelle à l’hypertension gestationnelle.
Mais l’hypertension n’est pas dépistée assez tôt au cours de la grossesse et ne fait pas non plus l’objet d’une surveillance assez serrée en cas de risque grave, estime Dorien Lanssens.
Elle fixe donc à sa recherche un double objectif : une détection précoce des grossesses à risque et l’amélioration du suivi grâce au monitoring à distance ainsi que, le cas échéant, une typologie fine des situations potentiellement problématiques.