Les solutions médicales proposées
Une fois que l’infertilité a été diagnostiquée, différents traitements médicaux peuvent être proposés pour aider les couples ou les femmes seules à devenir parents.13
AMP intra conjugale :
• L’insémination artificielle (IA) consiste à introduire le sperme dans la cavité utérine.
• La fécondation in vitro (FIV) : à l’issue d’une stimulation ovarienne, des ovocytes sont ponctionnés pour être fécondés in vitro avec les spermatozoïdes du conjoint. L’embryon est ensuite transféré in utero.
AMP avec don de gamètes ou accueil d’embryons :
• Le don de spermatozoïdes consiste à concevoir des embryons avec les gamètes de la femme et les spermatozoïdes d’un donneur soit par IA ou par FIV.
• Le don d’ovocytes consiste à transférer dans l’utérus de la femme les embryons issus de la FIV des ovocytes d’une donneuse et du sperme du conjoint de la femme infertile.
• Le double don de gamètes consiste à transférer dans l’utérus de la femme des embryons issus de la FIV des gamètes d’une donneuse et d’un donneur.
• L’accueil d’embryons : les embryons ici replacés dans l’utérus de la femme sont issus de dons de patients qui ont connu un parcours d’AMP et qui n’ont plus de projet parental.
Le soutien des associations
Pour les personnes souffrant d’infertilité, il est souvent bénéfique, note Marion Canneaux1, psychologue clinicienne, de se rapprocher d’autres personnes qui vivent les mêmes difficultés.
Les associations apportent un soutien précieux au travers des réseaux sociaux, des groupes de parole et des bénévoles présents sur le territoire, des permanences téléphoniques, des outils d’information mis à disposition.
On peut lister le collectif BAMP, les associations MAIA, Les cigognes de l’espoir…
Les contacts qui se créent permettent de rompre le sentiment d’isolement, d’être conseillés sur des sujets en lien avec l’infertilité : des livres, des reportages, des médecines douces et autres pratiques qui aident à favoriser le bien-être et à se recentrer sur soi durant cette période difficile.
Un accompagnement psychologique
Dans un contexte d’infertilité, échanger en couple ou individuellement avec un(e) psychologue est précieux. Il faut respecter la temporalité de chacun, mais l’accompagnement gagne quand même à être précoce pour réduire la détresse psychologique et limiter les effets possibles sur le couple et peut-être plus tard la relation parent-enfant, souligne Marion Canneaux1, psychologue clinicienne.
Le psychologue est là pour accueillir avec neutralité et bienveillance le vécu, les émotions, les inquiétudes et les questionnements… Autour par exemple :