Episode 8
Accouche fait le point sur la prématurité dite « moyenne » (par opposition à « sévère ») : impact sur le nouveau-né et sa santé, conséquences pour les parents, accompagnement.
Un échange entre Marielle Yehouetome, psychologue à la PMI Paris Brune et enseignante à l’IFAP de Bullion (Yvelines), lauréate de la Bourse de Recherche pour l’enfance de la Fondation Mustela en 2020 et Sabrina Hedhili, sage-femme au SAPPH (Service d’accompagnement à la parentalité des personnes en situation de handicap), à Paris, animé par Julie Mamou-Mani, journaliste.
La « moyenne prématurité » – un accouchement au terme de 32 à 37 semaines d’aménorrhée – représente environ 40 000 naissances par an. Ses répercussions sur la santé du nouveau-né étant moins graves que celles de la prématurité sévère, les conséquences pour l’enfant comme les parents sont souvent un peu banalisées. Or il peut s’agir d’une épreuve douloureuse, surtout lorsque l’accouchement est spontané et n’a donc pas pu être anticipé par les parents, à fortiori lorsqu’un transfert de maternité doit être organisé dans l’urgence. Néanmoins, une fois dépassés le choc et la sidération initiales, l’accompagnement des professionnels facilite l’inscription progressive dans le « devenir parent » : par les échanges en maternité, bien sûr, puis, après la sortie, par la mise en place d’un suivi avec une sage-femme, à domicile ou en PMI, ou encore par la prise de contact précoce avec un pédiatre ou un psychologue.