Sage-femme de recherche clinique, Jade Merrer a consacré sa thèse de doctorat en épidémiologie périnatale, à l’université Paris-Descartes, à "l’analgésie pour le travail obstétrical et la satisfaction maternelle". Le premier objectif était d’étudier, du point de vue des femmes, la prise en charge de la douleur durant le travail, selon des méthodes médicamenteuses mais aussi non-médicamenteuses comme l’acupuncture ou l’hypnose – ce qui constituait une originalité de ce projet.
La thèse visait aussi à "identifier les déterminants institutionnels ou de prise en charge pouvant altérer la satisfaction des femmes", tels que la taille et le statut de l’établissement ou l’organisation du personnel. Et ce, naturellement, afin de pouvoir formuler des propositions d’amélioration.
En 2016, Jade Merrer avait déjà reçu une Bourse de Recherche de la Fondation Mustela pour son master "Méthodes en santé publique" consacré à la surconsommation médicale des grossesses à bas risque.