En 2007, alors en troisième année de doctorat de psychologie à la maison de la recherche en Sciences humaines de l’université de Caen, Anne-Céline Soul étudiait la construction de l’espace chez les enfants atteints d’Infirmité Motrice Cérébrale (IMC), lesquels, expliquait-t-elle, "se distinguent des enfants sans handicap par la fréquence et l’importance des troubles spatiaux" - difficulté à se repérer dans l’espace ou à distinguer sa droite de sa gauche, entre autres.
L’enjeu n’était pas mince : "Les notions spatiales sont indispensables aux apprentissages scolaires fondamentaux, tels que la lecture, l’écriture ou les premières acquisitions mathématiques, par exemple grâce à la reconnaissance spatiale de lettres ("b", "d", "p", "q")". A terme, cette recherche a permis de proposer un accompagnement à titre préventif des enfants d’âge préscolaire dont les caractéristiques motrices sont susceptibles d’affecter l’organisation spatiale.